Etre ingénieur de recherche chez Saint-Gobain Research Paris, c’est travailler au sein d’une équipe pluridisciplinaire, bénéficier en transverse de toutes les compétences scientifiques de notre centre de recherche et interagir avec les autres entités du groupe Saint-Gobain ainsi qu'avec le monde académique.
Vous avez la responsabilité de mener à bien un ou plusieurs sujets de recherche, intégrés dans des projets ayant pour objectif de développer de nouveaux produits ou procédés.
Vous pouvez également participer au programme de recherche exploratoire en proposant des idées nouvelles et ainsi faire émerger de nouveaux projets de recherche ou de nouvelles collaborations.
Présents au sein de nos équipes de recherche, les techniciens de recherche sont des collaborateurs essentiels dans notre organisation. Ils concourent à toutes nos réalisations et participent ainsi à l'accomplissement de notre mission primordiale : améliorer l'habitat au sens large dans le respect de l'environnement et contribuer au bien-être de chacun.
Les techniciens de recherche sont recrutés au niveau Bac+2 ou 3. Comme les ingénieurs de recherche, ils bénéficient d'un environnement scientifique de haute qualité. Leur évolution de carrière peut les amener vers une activité opérationnelle du groupe Saint-Gobain ou à intégrer, par exemple, une équipe en production ou une équipe d’un autre centre de R&D.
Découvrez le témoignage d'Héloïse qui nous explique son parcours pour devenir technicienne.
« Plus jeune j’étais abonnée à Science&Vie, j’y ai découvert que la tech était présente dans absolument tous les domaines : l’aéronautique, la construction navale, l’électronique ou le sport. La tech offre la perspective de missions ou de projets très variés tout au long de notre parcours. »
« J'ai un Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) en Science et Génie des matériaux : l’enseignement des matériaux et leurs propriétés physico-chimiques ainsi que leur mise en œuvre. Une licence en analyse des matériaux : principales techniques d’analyses structurales et chimiques des matériaux ainsi que leur endommagement (CND, ultrasons, diffraction, rayons X…). »
« Lors de ma licence, mon alternance dans l’équipe mécanique du centre R&D de Saint-Gobain (SGR Paris), où j’ai étudié et caractérisé l’endommagement des matériaux comme les plaques de gypse afin d’en optimiser les propriétés. »
« Actuellement je fais partie d’une équipe qui développe des capteurs industriels pour les lignes de production du groupe Saint-Gobain. Les thématiques de recherche me permettent de travailler avec des équipements de technologie très variés et de les tester directement sur les lignes de production. La très bonne ambiance dans cette équipe favorise les échanges et l’écoute. »
« Curieuse de tout, j’aime découvrir, expérimenter et développer des méthodes de mesure. Et ma motivation à aller faire des essais industriels pour tester nos idées en condition réelles. »
« Quand, à la suite d’une mauvaise fracture, je rechute le matin de mon entretien à Saint-Gobain. Sur la route j’apprends que j’ai une 2eme fracture. J’oublie la douleur, je me présente, je suis prise. Incrédule, heureuse et fière... mes béquilles m’ont relevée ! »
« Quand j’ai commencé, on m’a formée aux appareils, aux outils, aux méthodes et au contrôle qualité. J’ai été très fière le jour où on m’a envoyée dans une usine au Mexique pour recalibrer un banc de mesure de contrôle qualité. Tâche très critique car le contrôle qualité est une étape stratégique sur une ligne de production. »
« La première chose qui me vient à l’esprit n’a rien à voir avec mon travail, mais avec mon professeur de violon au conservatoire qui m’a demandé de faire le choix entre une carrière musicale ou scientifique. Le choix a été très difficile mais aujourd’hui je ne regrette rien, j’adore mon travail et je continue à jouer de la musique. »
« Aujourd’hui, on utilise parfois des protocoles ou des méthodes de mesure existantes ; un jour j’aimerais développer une toute nouvelle méthode de mesure moi-même de A à Z. Aussi, à ma casquette de scientifique j’aimerais rajouter une casquette de communicante car j’ai à cœur d’expliquer nos résultats/méthodes de mesure aux collaborateurs de l’entreprise qui ne sont pas scientifiques. Et gravir le Mont Blanc ! »
« J’adore avant tout partager mes passions. L’alpinisme, l’émotion d’un concert ou d’un opéra, les voyages lointains et aventureux. Plus régulièrement je fais de l’escalade, de l’orchestre, du tennis et de l’équitation. J’apprends en parallèle la dégustation de grands crus avec ma mère. »
« Passionnée d’histoire, j’y trouve de nombreux enseignements. J’ai été depuis longtemps marquée par un personnage bouleversant de la Révolution Française : Charlotte Corday, jeune femme heureuse, qui a sacrifié sa vie pour faire vivre sa conception de la fraternité. J’ai appris que, dans l’obscurité, dans l’angoisse, il suffit d’une petite lumière pour nous éblouir et nous guider. »
Une devise : Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.
Sur une île déserte, autant rêver à d’autres îles improbables, avec du mythique et du flamboyant. Le comte de Monte-Cristo. Après l’injustice, la justice. Après l’isolement, la liberté. Un livre anti-fatalisme, la recette en 800 pages, j’aurai le temps.
Un conseil aux jeunes femmes : Vivez vos passions, vivez vos rêves, seuls ceux qui ne tentent rien ne se trompent jamais.
Etre fonction support, c’est occuper une fonction-clé d’assistance et de conseil auprès des « clients internes » que sont les ingénieurs et les techniciens de recherche avec lesquels le contact est permanent.
Contrôleur de gestion, informaticiens, responsables de la maintenance, chargé de communication, chargés de veille, ingénieurs brevets, chargés de ressources humaines ou encore acheteurs accompagnent la dynamique de nos départements de recherche en constante évolution. Les fonctions support comportent une dimension généraliste qui permet d'appréhender et de maîtriser l’ensemble des aspects dans un domaine de compétence.
Les fonctions support sont en relation régulière avec leurs homologues dans les autres entités Saint-Gobain, avec qui elles partagent les meilleures pratiques.
C’est au cours de sa thèse que Laurence découvre que beaucoup d’informations techniques se trouvent dans les publications de brevets. Son souhait de rester proche de la technique et de l’innovation, sans toutefois être chercheur, et son envie de découvrir l’aspect juridique lié à ces innovations, l’orientent vers le métier d’ingénieur brevet.
Après une formation en droit de la Propriété Intellectuelle au CEIPI et une 1ère expérience en tant qu’ingénieur-examinateur à l’INPI, elle devient ingénieur brevet dans l’industrie, passe l’examen de mandataire européen, et rejoint le Département de la Propriété Industrielle de Saint-Gobain Research Paris en septembre 2011.
Composé d’une trentaine de collaborateurs, le Département de la Propriété Industrielle de SGR Paris a pour vocation de travailler avec tous les Pôles du groupe Saint-Gobain. Il rassemble les compétences nécessaires à l’acquisition des droits (dépôts de brevets, extensions dans tous les pays, examens, oppositions et recours) et de leur exploitation (libertés d'exploitation, problèmes de contrefaçons, accords). Le département assure également la gestion des portefeuilles brevets et réalise un travail d’information et de veille technologique brevets.
« Une de mes principales missions consiste à rédiger les demandes de brevets. Pour protéger et valoriser au mieux l’invention, il est important de la décrire en imaginant les stratégies que l’on pourra mettre en place pour son développement et son exploitation. Il faut notamment prévoir les variantes et les développements futurs de l’invention ainsi que les contournements éventuels que pourraient opérer les concurrents. C’est grâce à ce travail d’anticipation que le brevet pourra être opposable durablement et permettra de maintenir l’avance technologique sur la concurrence. Une fois la demande de brevet rédigée, elle est déposée auprès des offices de brevets. Une part importante de mon activité est dédiée aux procédures d’examen et d’opposition, soit en défense de nos propres brevets, soit en attaque des brevets concurrents. En tant que mandataire européen, nous opérons directement devant l’Office Européen des brevets (OEB) », explique Laurence. « Lorsqu’il s’agit de pays hors de l’Europe, nous opérons en étroite collaboration avec nos mandataires locaux. »
« Une autre partie de mon activité concerne les litiges et les libertés d’exploitation. Les Activités de Saint-Gobain nous sollicitent très souvent pour analyser un brevet d’un concurrent et en connaître sa portée juridique et géographique. » Voilà le quotidien de Laurence.
Ce qu’elle apprécie particulièrement en travaillant à Saint-Gobain Research Paris ? « Pour tout ce qui touche à la France et à l’Europe, nous faisons vraiment tout en interne et en particulier nous intervenons directement dans les procédures orales devant l’OEB, au niveau des Divisions d’examens et d’oppositions et des Chambres de recours. En étant à SGR Paris, j’apprécie les échanges quotidiens avec les chercheurs ».